Commission de Sauvegarde

La Société des Amis des Monuments Rouennais est née en 1886, elle a permis la préservation d'édifices menacés de destruction: la "Vieille Maison" de la rue Saint-Romain, la Chapelle du Lycée Corneille, etc, ainsi que de nombreux monuments et maisons.

Les Hôtels particuliers de RouenSa Commission de Sauvegarde permet à tous les adhérents qui le souhaitent de se réunir chaque mois pour échanger les informations, réfléchir sur les problèmes de l’actualité patrimoniale, suggérer des solutions et promouvoir des interventions.

En 1974, une Commission des quartiers anciens est formée en vue de la réhabilitation des vieux quartiers de Rouen ; elle a notamment permis le sauvetage de l’hôtel Caillot de Coqueréaumont.

stjulienFin 1979, elle est remplacée par la Commission de sauvegarde, dont l’activité consiste en des interventions ponctuelles pour la restauration de maisons anciennes et de demeures classées, qui ont fait l’objet de bulletins internes. A partir de décembre 1993, ces bulletins, (n° 17 et suivants), sont imprimés et diffusés largement ; certains traitent des préoccupations du moment, d’autres de sujets spécifiques particulièrement importants.

Citons, au nombre de ces travaux :

Dès 1981 un dossier est établi en vue d’obtenir la protection de la Chartreuse Saint-Julien ; en juin 1999 l’état de ses vestiges a fait l’objet d’un bulletin particulier de la Commission de sauvegarde, qui a attiré l’attention de la municipalité du Petit-Quevilly sur leur intérêt, tant historique que patrimonial.

rempartSitôt connue, en 1992, la volonté de la Municipalité de réaménager les quartiers ouest de la ville, la Commission s’est donné pour objectif le recensement des immeubles méritant d’être sauvegardés en raison de leur architecture, de leur décoration ou de l’ensemble homogène constitué par plusieurs d’entre eux ; ce qui a donné lieu à un inventaire quasi-exhaustif du quadrilatère délimité par le boulevard des Belges, la rue du Renard et la Seine, lequel a été mis à la disposition de la Ville et du Service de l’Inventaire du Patrimoine.

En septembre 1992, un inventaire des vestiges de la dernière enceinte de la ville a été fait, dans l’espoir d’une protection des remparts au titre de l’Inventaire supplémentaire des Monuments historiques.

bacheDès 1998, suite à des échos relatifs à une éventuelle démolition du Palais des Congrès, la Commission de sauvegarde réfléchit sur l’aménagement du parvis de la cathédrale et fait connaître son point de vue dans un numéro spécial de son Bulletin.

En 2000, un bulletin particulier et une conférence publiée dans le Bulletin annuel ont attiré l’attention de toutes les institutions concernées sur l’enclave Sainte-Marie, ce lieu de mémoire, qui est aussi un site à vocation pédagogique ; des solutions ont été suggérées pour une réhabilitation des locaux existants, laissés en déshérence, au bénéfice du musée des Antiquités et du Muséum.

enclave SteMarie.jpgNotre demande de participation, en 1995, aux travaux de la commission municipale chargée de la révision du Plan d’Occupation des Sols s’est traduite concrètement par l’examen de la liste des immeubles que la Ville entendait protéger dans le cadre du Plan Local d’Urbanisme, et par un ajout substantiel d’immeubles que nous estimions devoir être concernés. Une première liste des immeubles et ensembles homogènes protégés, votée par le Conseil municipal en septembre 2004, a été complétée par une liste additionnelle en septembre 2007. Cette opération, exceptionnelle en France par son ampleur, avait pour but de préserver le patrimoine de la ville situé hors du Secteur sauvegardé ; elle a permis notamment de reconnaître l’habitat du 19e siècle, qui s’est largement développé à Rouen autour de son centre historique.

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